- parallélépipède
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parallélépipède [ paralelepipɛd ] n. m.• 1639; parallélipipède 1570 adj.; lat. parallelepipedus, du gr., de epipedon « surface »♦ Géom. Hexaèdre dont les faces sont des parallélogrammes, les faces opposées étant parallèles et égales; prisme dont les bases sont des parallélogrammes. Parallélépipède rectangle. Le cube, le rhomboèdre sont des parallélépipèdes. — Adj. PARALLÉLÉPIPÉDIQUE , 1846 .
● parallélépipède nom masculin (bas latin parallelepipedum, du grec parallêlepipedos) Prisme dont les bases sont des parallélogrammes. (Il a six faces parallèles deux à deux. Ses quatre diagonales sont sécantes en leur milieu commun, qui est le centre du parallélépipède.)parallélépipèden. m. GEOM Prisme dont les six faces sont des parallélogrammes.|| Parallélépipède rectangle, dont les faces sont des rectangles.⇒PARALLÉLÉPIPÈDE, PARALLÉLIPIPÈDE, subst. masc.GÉOM. Polyèdre possédant six faces qui sont toutes des parallélogrammes, les faces opposées étant parallèles et égales entre elles. Parallélépipède droit, oblique; parallélépipède rectangle. On voyait (...) un édifice de forme étrange, qui ressemblait assez à un cromlech celtique (...). Qu'on se figure, au couronnement d'une butte de plâtre, un gros parallélipipède de maçonnerie, haut de quinze pieds, large de trente, long de quarante (HUGO, N.-D. Paris, 1832, p.567). La pierre de Judée (...) prête à l'extraction de blocs de plusieurs mètres. On se servait de ces parallélépipèdes énormes pour les soubassements (...) des édifices (RENAN, Hist. peuple Isr., t.2, 1889, p.130):• ♦ ... les Grecs ont fait
(prisme), nom qui pourrait, d'après l'étymologie, se donner à tous les corps terminés par des faces planes, ou à tous les polyèdres, mais qui ne s'applique effectivement qu'à une classe de polyèdres, dans laquelle le cube se trouve compris. Au contraire, ils ont eu recours au mot démesurément composé 
(parallélépipède) [it. ds le texte], pour désigner un genre de solides compris dans la classe des prismes, et comprenant l'espèce du cube, quoiqu'il n'y eût pas de raison pour s'élever, dans un cas plutôt que dans l'autre, à ce degré de composition...COURNOT, Fond. connaiss., 1851, p.334.— [P. méton. du subst. qualifié (ici une savonnette)] Un article de Lucien Descaves appelait le peuple de Paris à manifester contre les Trois Ans en souvenir de la Commune. Armand le lut en se savonnant avec un petit parallélipipède rose, léger comme tout (ARAGON, Beaux quart., 1936, p.333).Prononc. et Orth.:[
], [-leli-]. Ac. 1762-1835: -lléli-, 1878: -llélé- ,,quelques-uns écrivent Parallélipipède``; 1935: -lléli-. Selon DUPRÉ 1972 Ac. (1935) aurait admis la graph. -lléli- ,,parce qu'elle était répandue chez les spécialistes``; LITTRÉ: -llélé- et s.v. -lléli- ,,c'est un barbarisme, le grec dit parallelepipedos; et le mot tout scientifique n'est pas assez entré dans l'usage commun pour que ce barbarisme doive être respecté``; ROB., Lar. Lang. fr.: -llélé-, -lléli-. Étymol. et Hist.1. 1570 adj. parallelipipède (ORONCE FINE, Prat. de la geom., f° 1 v° ds GDF. Compl.); 1762 subst. (Ac.); 2. 1639 subst. parallélépipède (MERSENNE, Les Nouv. pensées de Galilée, éd. Costabel et Lerner, p.69 (41) ); 1868 parallélépipède droit (LITTRÉ); 1870 parallélepipède rectangle (PRIVAT-FOC.). Empr. au lat. parallelepipedum «parallélépipède», gr. 
«id.». Fréq. abs. littér.:10.DÉR. Parallélépipédique, parallélipipédique, adj. Qui a la forme, l'aspect d'un parallélépipède. Moule, solide parallélépipédique. Le burin est une tige d'acier parallélipipédique, taillée suivant un angle de coupe incliné (Arts et litt., 1935, p.28-14). Le système d'ondes stationnaires qui s'établit, par suite des interférences, dans une enceinte parallélépipédique à parois parfaitement réfléchissantes (Hist. gén. sc., t.3, vol. 1, 1961, p.294). — [
], [-leli-]. LITTRÉ, ROB., Lar. Lang. fr.: -llélé-; Arts et litt., loc. cit.: -lléli-; Hist. gén. sc., loc. cit.: -llélé-. — 1re attest. 1846 parallélépipédique (BESCH. Suppl.); de parallélépipède, suff. -ique.parallélépipède [paʀalelepipɛd] n. m.ÉTYM. 1690, parallélépipède; parallélipipède, 1570; lat. parallelepipedum, grec parallêlepipedos, de epipedon « surface ».❖♦ Géom. Hexaèdre dont les faces sont des parallélogrammes, les faces opposées étant parallèles et égales; prisme dont les bases sont des parallélogrammes. || Parallélépipède droit, rectangle, oblique. || Le cube, le rhomboèdre sont des parallélépipèdes. — (Par oppos. aux cubes et aux autres prismes). || Les cristaux des systèmes rhomboédriques et tricliniques sont des parallélépipèdes.1 Si je considère, par exemple, le parallélépipède de verre et de ciment où se trouve logé, à Rio de Janeiro, le ministère de l'Instruction publique (…)G. Duhamel, la Turquie nouvelle, V.2 Dans la plupart des villes, elles (les maisons) n'ont pas de toit; ce sont des cubes ou des parallélépipèdes rectangles, aux façades rigoureusement plates.Sartre, Situations III, p. 102.REM. La forme parallélipipède [paʀalelipipɛd] est considérée comme un barbarisme par Littré, mais adoptée par l'Académie. Elle semble peu employée.❖DÉR. Parallélépipédique.
Encyclopédie Universelle. 2012.
